Le savoir des victimes
                      Le savoir des victimes
Laurent Joly
448 pages
                  
                  
Laurent Joly
448 pages
 
        
        
        
        
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Description
Comment l’histoire du régime de Vichy et du génocide des juifs a-t-elle été écrite en France depuis 1945 ? Sous quelle forme, dans quel contexte et au terme de quels combats la vérité sur les crimes antisémites de Vichy s’est-elle imposée au plus grand nombre ?
C’est ce que cet essai d’histoire de l’histoire se propose d’interroger : une plongée dans l’histoire de France des années 1940 jusqu’à nos jours, à travers les livres, les polémiques de presse, les controverses intellectuelles, les films, les émissions de télévision, et aussi les politiques commémoratives et les affaires judiciaires. Laurent Joly, dans cette synthèse magistrale, raconte le récit mensonger, largement diffusé jusqu’à la fin des années 1960, fondée sur la stratégie judiciaire de Pétain et Laval, qui tentèrent de faire passer leur action criminelle pour une politique de « moindre mal » destinée à sauver les juifs français. Il révèle aussi un travail historique fondé sur les archives, élaboré par les chercheurs d’une institution unique au monde, le Centre de documentation juive contemporaine (CDJC), dès 1945 ; et une approche « pacifiante » - portée par journalistes ou universitaires soucieux de « réconciliation nationale », au prix de la vérité scientifique…
Cette histoire fut racontée aussi à travers des travaux et des destins - historiens, journalistes, militants de la mémoire et hommes politiques, témoins, sur plus de cinquante ans : Léon Poliakov, Joseph Billig, Serge Klarsfeld ; Henri Michel, Robert Paxton ou Henry Rousso ; Raymond Aron, Robert Aron ou Henri Amouroux ; Josée Laval, René de Chambrun, Me Isorni ou Alfred Fabre-Luce ; Charles de Gaulle ou François Mitterrand.
La vérité sur un crime d’Etat ne peut résider dans un « juste milieu » entre le point de vue des « bourreaux » et celui des « victimes ». Ce n’est que lorsque les intermédiaires culturels, ainsi que les autorités politiques et judiciaires, ordinairement portés vers la vision « pacifiante », prennent sérieusement en compte la souffrance des « victimes » et portent un regard véritablement critique sur les justifications des « bourreaux », s’approchant ainsi de la posture scientifique des chercheurs spécialisés, que l’apaisement civique et la réconciliation nationale sont possibles.
C’est ce que cet essai d’histoire de l’histoire se propose d’interroger : une plongée dans l’histoire de France des années 1940 jusqu’à nos jours, à travers les livres, les polémiques de presse, les controverses intellectuelles, les films, les émissions de télévision, et aussi les politiques commémoratives et les affaires judiciaires. Laurent Joly, dans cette synthèse magistrale, raconte le récit mensonger, largement diffusé jusqu’à la fin des années 1960, fondée sur la stratégie judiciaire de Pétain et Laval, qui tentèrent de faire passer leur action criminelle pour une politique de « moindre mal » destinée à sauver les juifs français. Il révèle aussi un travail historique fondé sur les archives, élaboré par les chercheurs d’une institution unique au monde, le Centre de documentation juive contemporaine (CDJC), dès 1945 ; et une approche « pacifiante » - portée par journalistes ou universitaires soucieux de « réconciliation nationale », au prix de la vérité scientifique…
Cette histoire fut racontée aussi à travers des travaux et des destins - historiens, journalistes, militants de la mémoire et hommes politiques, témoins, sur plus de cinquante ans : Léon Poliakov, Joseph Billig, Serge Klarsfeld ; Henri Michel, Robert Paxton ou Henry Rousso ; Raymond Aron, Robert Aron ou Henri Amouroux ; Josée Laval, René de Chambrun, Me Isorni ou Alfred Fabre-Luce ; Charles de Gaulle ou François Mitterrand.
La vérité sur un crime d’Etat ne peut résider dans un « juste milieu » entre le point de vue des « bourreaux » et celui des « victimes ». Ce n’est que lorsque les intermédiaires culturels, ainsi que les autorités politiques et judiciaires, ordinairement portés vers la vision « pacifiante », prennent sérieusement en compte la souffrance des « victimes » et portent un regard véritablement critique sur les justifications des « bourreaux », s’approchant ainsi de la posture scientifique des chercheurs spécialisés, que l’apaisement civique et la réconciliation nationale sont possibles.
 
         
                       
                        