RUBENS AU GRAND SIECLE
Editions PU RENNES
Format BrochéAuteur : PUR
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41,25 €
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sur cet article
Description
Cet ouvrage, qui participe de ce qu'il est convenu d'appeler l'Histoire du goût, s'inscrit dans la lignée des travaux portant sur la "réception" des grands maîtres européens publiés au cours des dernières décennies.
Il ambitionne d'élucider la question complexe de la perception de l'art et de la personne de Peter Paul Rubens (1577-1640) en France entre la fin du règne de Louis XIII et celle du règne de Louis XIV. Trois grandes périodes y sont successivement envisagées: la fin du règne de Louis XIII, la régence d'Anne d'Autriche et le début du règne personnel de Louis XIV (1640-1670), le temps de la Querelle du Coloris (1671-1699) et la fin du Grand Siècle (1700-1715).
Pour chacune de ces périodes, la réception de Rubens est étudiée au plus près, à travers une fortune critique de l'artiste largement renouvelée qui puise aux sources les plus diverses, une étude de l'occurrence des oeuvres de ou d'après Rubens chez les collectionneurs contemporains, un examen de la diffusion en France des estampes reproduisant les oeuvres du maître et, enfin, une appréciation du rôle de l'art rubénien comme référence et comme modèle de la peinture française.
Dépassant les préjugés et les idées reçues alimentés par un mince corpus de textes et de documents sempiternellement commentés et conduisant immanquablement à une vision tronquée ou "officielle" du goût français du Grand Siècle, l'ouvrage d'Alexis Merle du Bourg entend reconsidérer la place du maître flamand (et à certains égards de l'art nordique) dans la culture du temps. Au-delà des fluctuations du goût et de la sensibilité, il apparaîtra que Rubens, à la fois peintre d'histoire, gentilhomme et diplomate, compta parmi les très rares figures d'artistes qui demeurèrent constamment au centre des débats sur la peinture en France au XVIIe siècle, stimulant le regard porté sur la peinture dans notre pays et nourrissant et inspirant toujours l'art français.
Il ambitionne d'élucider la question complexe de la perception de l'art et de la personne de Peter Paul Rubens (1577-1640) en France entre la fin du règne de Louis XIII et celle du règne de Louis XIV. Trois grandes périodes y sont successivement envisagées: la fin du règne de Louis XIII, la régence d'Anne d'Autriche et le début du règne personnel de Louis XIV (1640-1670), le temps de la Querelle du Coloris (1671-1699) et la fin du Grand Siècle (1700-1715).
Pour chacune de ces périodes, la réception de Rubens est étudiée au plus près, à travers une fortune critique de l'artiste largement renouvelée qui puise aux sources les plus diverses, une étude de l'occurrence des oeuvres de ou d'après Rubens chez les collectionneurs contemporains, un examen de la diffusion en France des estampes reproduisant les oeuvres du maître et, enfin, une appréciation du rôle de l'art rubénien comme référence et comme modèle de la peinture française.
Dépassant les préjugés et les idées reçues alimentés par un mince corpus de textes et de documents sempiternellement commentés et conduisant immanquablement à une vision tronquée ou "officielle" du goût français du Grand Siècle, l'ouvrage d'Alexis Merle du Bourg entend reconsidérer la place du maître flamand (et à certains égards de l'art nordique) dans la culture du temps. Au-delà des fluctuations du goût et de la sensibilité, il apparaîtra que Rubens, à la fois peintre d'histoire, gentilhomme et diplomate, compta parmi les très rares figures d'artistes qui demeurèrent constamment au centre des débats sur la peinture en France au XVIIe siècle, stimulant le regard porté sur la peinture dans notre pays et nourrissant et inspirant toujours l'art français.