Un toit urbain dans l'horizon paysager
Format ReliéAuteur : Delphine Désveaux, Michèle Leloup, Marc Mimram
Description
Le paysage du nouveau pont Moulay Hassan à Rabat est unique. L'esplanade du Mausolée Mohamed V marque un plateau, La Médina et les Oudaïas forment au loin une fine texture entre le ciel et l'embouchure du fleuve. Au nord, la citadelle de Salé s'installe dans cet ancrage au sol. A l'Est, dans le méandre, la topographie prépare les mouvements géographiques de la vallée. Le nouveau pont doit dialoguer avec cette horizontalité construite, préserver les vues, cadrer les ouvertures sans masquer et surtout laisser le ciel. Car de cette minéralité ciselée seule émerge de l'horizon la tour Hassan.
Entre le pied de la Tour Hassan et Salé, le pont franchit différentes séquences : la route qui longe les contreforts du Mausolée l'ouverture sur le Bouregreg l'entrée sur Salé. Pour autant, l'infrastructure s'élevant à 14 mètres du sol, doit former un projet unitaire variant continûment d'une ville à l'autre, d'un sol à l'autre.
Il s'agit de créer ici un ouvrage unique qui s'adresse au fleuve, déterminé qu'il est par le gabarit central, celui de la navigation vers le port de plaisance, marqué par la longue arche très tendue. Puis les demi-arcs prennent leur autonomie de part et d'autre du fleuve, pour marquer les quais, border le boulevard côté Rabat, construire un toit pour le marché des pêcheurs côté Salé, et pour évoluer et se redresser de manière continue jusqu'aux piles latérales des travées d'accès. Cette évolution continue se fait au long d'une grande courbe virtuelle ouverte sur le ciel et centrée sur le fleuve.
Caractéristiques
Caractéristiques
- Format
- Relié
- Collection
- ARCHIBOOKS
- Date de parution
- 02/02/2012