Je n'ai pas une minute à perdre je vis

Bernard Lavilliers n'a jamais cessé de rappeler ses origines (" enfant de Saint-Étienne, fils d'un ouvrier et d'une institutrice ") ni d'affirmer ses idéaux libertaires : les unes et les autres empreignent ses chansons. Boxeur à treize ans, apprenti tourneur à quinze ans, c'est son double amour de la musique et de la poésie qui a fait de lui un auteur-compositeur-interprète.
Ses trois premiers albums (Chanson pour ma mie, 1968 Les Poètes, 1972) Le Stéphanois, 1975) ont affirmé sa singularité. Et les deux suivants (Les Barbares, 1976 15ème round, 1977) lui ont valu un succès qui ne s'est plus démenti ensuite.
Héritier patenté et revendiqué de Léo Ferré, il lui a consacré en 2006 une tournée dont témoigne un DVD : Lavilliers chante Ferré.
En 2013, il a particulièrement marqué sa fraternité avec les poètes en ajoutant à son album Baron Samedi, dans un second CD, un enregistrement de la magnifique Prose du Transsibérien et de la petite Jehanne de France de Blaise Cendrars.
En 2017, il a livré son vingt-deuxième enregistrement en studio : 5 minutes au Paradis.