Dans les ombres nuageuses de la mer

Florence, une artiste autodidacte, mène une vie paisible avec son unique fils, Quentin. Mais un soir d'octobre, à l'aube de ses vingt ans, le coeur de Quentin cesse de battre et laisse Florence dans un tel désarroi qu'elle décide de mettre fin à ses jours.La force de l'Amour et les messages de Quentin depuis l'au-delà lui redonneront le courage de poursuivre sa route et de consacrer l'ensemble de son oeuvre à son fils, pour qu'il existe chaque jour à travers elle.« Lorsque la dernière pièce fut achevée, elle eut ce sentiment d'avoir été en parfaite communion avec son fils et ce fut pour elle une délivrance, délivrance d'un acte accompli comme celui qui l'avait un jour fait accoucher dans la confusion d'une grande douleur et d'une grande joie. »Cet écrit, issu de faits réels, est aussi dédié à tous ceux qui ont perdu un enfant et qui cherchent dans le vide et le silence, sinon des réponses, le chemin de l'apaisement.Pascal Orset est né en 1961. Issu d'une famille ouvrière dont il a gardé tous les codes, il fut marqué par la littérature dès son plus jeune âge en s'imprégnant des poèmes de Baudelaire, Lamartine et Victor Hugo. Il eut la chance de rencontrer au collège un directeur d'école profondément attaché à Jean Giono qui lui fit découvrir cet auteur incomparable. Si son directeur d'école l'incita à prendre une voie littéraire, Pascal Orset s'orienta vers les sciences et entama plus tard des études de médecine. C'est en se levant un matin qu'il choisit de devenir médecin, pour prendre part à la souffrance des autres de manière concrète.La médecine est pour lui un art comme celui de la littérature, qui se joue parfois des règles et des usages. Basée sur des faits scientifiques et ne voulant rien laisser au hasard, elle doit pourtant parfois laisser la place à l'inconnu et aux doutes. C'est en ce sens que le médecin, de par son humilité et son acuité à percevoir l'autre, exercera son art.